Cellule Souche Pluripotente Induite
Les
cellules souches pluripotentes induites (iPS) retient l’attention du monde
entier comme ce recherche gagne le prix Nobel de médecine 2012.
Les
cellules souches adultes ont la capacité limitée de se
transformer en divers types de cellules et de tissus. Elles sont à l’origine
des cellules sanguines, dans le tissue adipeux ou encore dans l’épiderme. Ces
cellules sont plus difficiles de cultiver que les cellules souches
embryonnaires. En fait, les cellules souches embryonnaires sont comparativement
faciles à cultiver. Or, pendant l’obtention, il pourrait exister une
destruction d’un embryon, en suscitant les problèmes déontologiques. Donc, les
cellules souches pluripotentes induites sont révolutionnaires comme découvertes
en vertu du fait selon lequel ce type de cellule souche pourrait compenser les
inconvénients certes des cellules souches adultes et des cellules souches
embryonnaires.
Alors qu’est-ce
exactement le cellule souche pluripotente induite ?
IPS est
modifié génétiquement pour réactiver les signaux d’immaturité et de
prolifération caractéristiques d’une cellule pluripotente. Le Pr Yamanaka,
colauréat du prix Nobel de médecine, explique que la production des iPS est
assez simple : « Si vous savez cuisiner, vous pouvez préparer des cellules
iPS. » Après extraction de cellules de la peau (fibroblastes) de rongeurs,
ils ont activé à l’aide d’un rétrovirus quatre gènes clés : Oct-4, Sox2, c-Myc
et Klf4. Trois à quatre semaines plus tard, ces cellules devenaient
pluripotentes. Les vecteurs viraux avaient l’inconvénient majeur de
s’intégrer dans le génome de la cellule hôte et il existe un risque de mutation
et d’expression prolongée de ces gènes. Ces défauts sont désormais corrigés grâce
à l’utilisation de nouveaux vecteurs non intégratifs comme des plasmides ou le
virus de Sendaï.
Les cellules IPS ne posent pas de problème éthique et elles sont vraiment
faciles d’accès. Maintenant, il est possible de faire le traitement qui
pourrait éviter un rejet de greffe. Malheureusement, il existe quelques bémols.
Il est également légitime de se demander si la reprogrammation elle-même n’induit
pas de mutations ou de modifications génétiques pouvant par la suite altérer le
fonctionnement de ces cellules iPS.
KSJ