Monday, 21 August 2017

#164 Cellule Souche Pluripotente Induite (Français)

Cellule Souche Pluripotente Induite

Les cellules souches pluripotentes induites (iPS) retient l’attention du monde entier comme ce recherche gagne le prix Nobel de médecine 2012.

Les cellules souches adultes ont la capacité limitée de se transformer en divers types de cellules et de tissus. Elles sont à l’origine des cellules sanguines, dans le tissue adipeux ou encore dans l’épiderme. Ces cellules sont plus difficiles de cultiver que les cellules souches embryonnaires. En fait, les cellules souches embryonnaires sont comparativement faciles à cultiver. Or, pendant l’obtention, il pourrait exister une destruction d’un embryon, en suscitant les problèmes déontologiques. Donc, les cellules souches pluripotentes induites sont révolutionnaires comme découvertes en vertu du fait selon lequel ce type de cellule souche pourrait compenser les inconvénients certes des cellules souches adultes et des cellules souches embryonnaires.

Alors qu’est-ce exactement le cellule souche pluripotente induite ?

IPS est modifié génétiquement pour réactiver les signaux d’immaturité et de prolifération caractéristiques d’une cellule pluripotente. Le Pr Yamanaka, colauréat du prix Nobel de médecine, explique que la production des iPS est assez simple : « Si vous savez cuisiner, vous pouvez préparer des cellules iPS. » Après extraction de cellules de la peau (fibroblastes) de rongeurs, ils ont activé à l’aide d’un rétrovirus quatre gènes clés : Oct-4, Sox2, c-Myc et Klf4. Trois à quatre semaines plus tard, ces cellules devenaient pluripotentes. Les vecteurs viraux avaient l’inconvénient majeur de s’intégrer dans le génome de la cellule hôte et il existe un risque de mutation et d’expression prolongée de ces gènes. Ces défauts sont désormais corrigés grâce à l’utilisation de nouveaux vecteurs non intégratifs comme des plasmides ou le virus de Sendaï.

Les cellules IPS ne posent pas de problème éthique et elles sont vraiment faciles d’accès. Maintenant, il est possible de faire le traitement qui pourrait éviter un rejet de greffe. Malheureusement, il existe quelques bémols. Il est également légitime de se demander si la reprogrammation elle-même n’induit pas de mutations ou de modifications génétiques pouvant par la suite altérer le fonctionnement de ces cellules iPS.



KSJ

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